ASSOCIATION QUÉBÉCOISE pour les ENFANTS DYSPRAXIQUES
L'information change la perception des parents, des intervenants et de tous les proches de l'enfant et de l'enfant lui-même.
L'information change la perception ...
À cause de la nature complexe et invisible de la dyspraxie, il est naturel de chercher les causes des maladresses de l'enfant
et chacun a son interprétation: les explications abondent dans tous les sens;
- s'il voulait vraiment, il serait capable
-
il (elle) n'écoute pas ce qu'on dit ou il (elle) ne comprend pas
-
il est paresseux et ne se force pas ...
-
il manipule les gens autour de lui pour éviter de faire ce qu'on lui demande
Ces jugements inexacts ont une portée négative comme:
Il est donc important d'informer les intervenants que les erreurs de l'enfant sont les symptômes observables de sa condition.
Une
meilleure compréhension de leur part facilitera la mise en place d'aménagements pour tenir compte des difficultés praxiques de
l'enfant
À l'école, les enseignants (titulaire, éducation physique, musique, anglais, etc.) et les autres membres du personnel (surveillants
du midi, responsable du service de garde, professionnels, chauffeur d'autobus, etc.)
Ne pas mettre à la disposition de l'enfant des aménagements susceptibles de l'aider à se développer
Maintenir des exigences trop élevées pour ses capacités et placer l'enfant en situations d'échecs
© Association québécoise pour les enfants dyspraxiques: Tous droits réservés 2012
Qui informer ...
La famille, soit les frères ou soeurs, la parenté... sans oublier les amis-es
Les animateurs intervenants auprès du jeune (activités sportives ou autres)
DANS LES FAITS, la majorité des enfants montre une grande résilience à poursuivre leurs efforts malgré les difficultés et les demi
succès ...
Ils ont plus besoin d'encouragements que de jugements
L'information change la perception ...